Téléphonie

L’Arcep pose ses conditions aux quatre opérateurs pour déployer la 5G

Victor Malatier

Publié le 15 décembre 2019 à 10h41

Si certains pays comme la Corée ou la Chine utilisent déjà la 5G, la transition se fait progressivement dans l'Hexagone. L'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), vient effectivement de proposer le cahier des charges auquel les quatre opérateurs français devront se plier.

Les modalités d'attribution des fréquences 5G ont fait débat

L'Arcep vient de transmettre son cahier des charges au gouvernement. Ce dernier n'a plus qu'à définir les modalités de l'attribution des blocs de fréquence 5G. Pour rappel, cette attribution prévue sous la forme d'une vente aux enchères avait suscité la controverse. Xavier Niel, le fondateur de Free, avait dénoncé un système peu égalitaire favorisant Orange, ainsi que SFR.

Comparatif entre la 4G et sa petite sœur, beaucoup plus performante.

Une attribution initiale d'un premier bloc de 50 MHz de fréquence avait été proposée. Suite aux plaintes du fondateur de Free, l'Arcep a décidé de revoir le dossier et proposa un premier bloc de 60 MHz. Cependant, le gouvernement français ne l'entend pas de cette oreille et souhaiterait conserver le système de départ. Reste à savoir si le gouvernement tiendra compte des recommandations de l'Arcep.

Quelles sont les obligations que devront respecter les opérateurs ?

Pour avoir l'autorisation d'utiliser la fréquence 3,4 – 3,8 GHz, nécessaire à la 5G, les quatre opérateurs français devront répondre à un cahier des charges très précis, scindé en deux parties. La première enregistre les obligations auxquelles les opérateurs ne peuvent se soustraire. La deuxième est une liste d'engagements optionnels.

Les entreprises amélioreront leur productivité grâce à la 5G.

Voici la liste de ces engagements obligatoires :

La mise aux enchères des fréquences en 5G initialement prévue pour décembre se tiendra en mars 2022. Voilà qui laisse aux opérateurs du temps pour se préparer et pouvoir répondre au cahier de doléances fourni par l'Arcep.