Différence entre les réseaux 2G, 3G/3G+, H+, 4G et 4G+

Pas toujours évident de décrypter les différents sigles que l’on retrouve affiché en haut des mobiles : 2G, 3G, H+ ou encore LTE, ces acronymes font partie de notre quotidien, et pourtant certains restent peu connus. Si la 3G, 4G et H+ nous semblent familiers, il existe en réalité pas moins de 7 réseaux mobiles ! Un décryptage s’impose…

A quoi servent et comment fonctionnent les réseaux mobiles ?

Destinés aux appareils électroniques connectés tels que les téléphones mobiles, les tablettes ou encore les ordinateurs portables, les réseaux mobiles permettent différents types de communications : téléphoner, envoyer des SMS et MMS, traiter des mails ou de façon générale naviguer sur internet, tout cela est rendu possible grâce aux réseaux mobiles.

Un réseau mobile est en fait un système de réseau téléphonique fonctionnant grâce à des fréquences du spectre hertzien, et chaque type de réseau est déterminé par le type d’antenne à laquelle le terminal est connecté. La vitesse de chargement d’une page et la qualité des communications vont quant à elles être déterminées par le type de réseau, autrement dit sa génération. A savoir que s’il existe une multitude de réseaux mobiles différents, ils ne sont pas forcément effectifs sur la totalité du territoire ! C’est par exemple le cas pour la 4G et plus encore la 4G+, dont le déploiement n’est pas terminé.

antenne-reseaux-mobiles-4G-3G

On mesure la vitesse du débit avec une unité de mesure spécifique, le kilobits par seconde (Kbps), mais au regard des évolutions et des débits toujours plus importants, on parle plutôt de mégabits par seconde (Mbps), 1 Mbps équivalant à 1000 Kbps.

Les différents types de réseaux mobiles

Le réseau 2G (GSM, GPRS, EDGE)

La 2G, seconde génération de réseau mobile, marque le passage de l’analogique au numérique. En d’autres termes, cette seconde génération permet l’envoi des premiers SMS et MMS, puis les tout débuts d’internet mobile. Il existe ainsi plusieurs versions de la 2G, apparues successivement.

  • GSM (2G)

Permettant l’envoi des SMS et MMS et l’échange de voix, le débit maximum du GSM (Global System for Mobile Communications) est alors de 9,6 Kbts avec un débit moyen équivalant.

  • GPRS (2,5G)

Le standard GSM est rapidement amélioré pour accélérer le transfert des données, c’est la norme GPRS (General Packet Radio Service), aussi appelée 2,5G, car faisant toujours partie de la seconde génération. Le débit maximum théorique passe à 171 Kbps, mais en pratique il s’élève à une cinquantaine de Kbps.

  • EDGE (2,75G)

La dernière norme de la deuxième génération est créée, appelée EDGE (Enhenced Data Rates for GSM Evolution) ou encore 2,75G. Cette fois-ci, le débit maximum s’élève à 384 Kbps, avec un débit moyen toutefois plus faible.

reseau-mobiles

Le réseau 3G et 3G+

La troisième génération de réseaux mobiles succède à la 2G et offre quant à elle des débits bien plus élevés, permettant d’accéder à internet un peu plus rapidement. Il est ainsi possible de surfer sur internet, regarder des vidéos, ou encore télécharger des jeux et musiques. Si la zone n’est pas couverte par la 3G, le téléphone bascule alors de manière automatique sur le réseau EDGE, mais aujourd’hui le territoire français est pratiquement couvert à 100%. On distingue encore une fois deux normes différentes.

  • La 3G

Parfois appelée UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), ce standard permet donc une véritable utilisation d’internet, avec un débit moyen de l’ordre de 1,2 Mbps.

  • La 3G+

Aussi appelée HSDPA (High-Speed Dowlink Packet Access) propose un débit encore plus important, avec un échange de données théorique de 14,4 Mbps, autrement dit 7,5 fois plus rapide que la 3G. On évoque parfois la 3G++ avec un débit théorique de 21 Mbps, mais cet acronyme reste peu utilisé.

Le réseau H+

On l’appelle aussi Dual Carrier, Dual Cell High Speed Packet Access+ ou HSPA+, le réseau H+ propose un débit de l’ordre de 42 Mbps. Cette fois-ci le débit est tel qu’il est possible de surfer de manière fluide, de télécharger des applications ou encore de regarder des vidéos en haute qualité.

Le réseau 4G (ou LTE) et 4G+

LTE (Long Term Evolution) et 4G correspondent au même réseau mobile, autrement dit la 4ème génération des standards de téléphonie mobile. Il n’y a donc aucune différence entre la LTE et la 4G !

  • 4G (LTE)

Apparue récemment, elle offre le très haut débit avec un débit maximum théorique de 150 Mbps. La bande passante étant partagées entre les différents utilisateurs, le débit est plus élevé si le nombre d’utilisateurs est réduit à ce moment-là.

  • 4G+ (LTE Advanced)

Le débit est encore amélioré puisqu’il atteint 1 Gbps, autrement dit 10 fois mieux que le réseau 4G qui atteint en pratique une moyenne de 100 Mbps. Encore une fois, en pratique les opérateurs ne proposent qu’un débit approchant les 300 Mbps, ce qui est déjà extrêmement rapide.

Qu’en est-il des réseaux mobiles des opérateurs ?

De manière générale, les opérateurs, s’ils sont équipés auprès de sociétés différentes, offrent les mêmes débits. On peut quand même différencier les différents opérateurs selon le déploiement de leurs antennes 3G et 4G. Free Mobile, le dernier arrivé sur le marché de la téléphonie mobile français, a par exemple effectué un large déploiement d’antennes pour rattraper les 3 opérateurs historiques. Mais de manière générale, c’est bel et bien Orange Mobile qui possède le plus grand parc. Il existe cependant des contrats d’itinérance entre les différents opérateurs, qui permettent à un opérateur d’utiliser les antennes d’un de ses homologues. Vous pouvez alors consulter le détail de la couverture réseau des opérateurs.

reseaux-mobiles-differences

Vers une cinquième génération de réseau mobile ?

Avant de passer à une 5ème génération de réseau mobile, la 4G+ (ou LTE Advanced) doit au préalable se perfectionner et se déployer sur tout le territoire : elle en est encore à ses balbutiements. Pour autant, la 5G est déjà dans les starting block ! La date de commercialisation est prévue aux alentours de 2020, et le débit devrait atteindre les 1 Gbps, cette fois-ci en pratique. A cet égard, la Commission Européenne a déjà prévu d’investir des sommes importantes dans le lancement et le déploiement de cette cinquième génération.