L’Anfr propose un nouveau protocole pour mesurer l’exposition aux ondes

Publié le 18 mai 2017 à 9h32

Pierre-Yves C.

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Les ondes électromagnétiques émises par les appareils électroniques sont de plus en plus surveillées. Suspectées d’être néfaste pour la santé, leur mesure, et en même temps leur contrôle, est un enjeu majeur pour l’Anfr.C’est ainsi l’un des rôles principaux de l’Agence Nationale des Fréquences.

Pourquoi faire attention aux ondes électromagnétiques ?

Les ondes électromagnétiques émises par les appareils électroniques seraient dangereuses pour la santé. Principalement, ce sont ses effets sur le cerveau qui sont mis en avant. Dans la communauté scientifique, la question est encore débattue. Il s’agit de savoir si les ondes sont directement liées au développement de soucis comme des tumeurs pour les cas les plus graves, ou non. En d’autre terme, il faut établir s’il s’agit d’une corrélation ou d’une causalité. La différence entre les deux est importante.

La corrélation, ce sont deux choses qui évoluent de la même façon. Cependant, il n’y a pas de cause à ces évolutions symétriques. Dans le cas d’une causalité, le lien entre cette symétrie d’évolution est connu et explicite. Le site spurious correlation met bien en avant la chose. Il présente des graphiques dans lesquels deux informations qui n’ont rien à voir entre elles ont des évolutions similaires. Saviez-vous qu’il y avait corrélation entre le nombre de personnes qui se noient dans une piscine chaque année, et le nombre de film dans lesquels Nicolas Cage apparaît ?

ondes des smartphones

Les smartphones émettent des ondes qui sont potentiellement dangereuses pour la santé.

Un protocole v4 : quoi de plus par rapport aux anciennes versions ?

Revenons à des choses plus sérieuses. L’Anfr a donc lancé une consultation pour faire évoluer le protocole de mesure des ondes. D’après le site de l’agence, il est nécessaire de prendre en compte l’arrivée des objets connectés dans notre quotidien. De nouvelles bandes de fréquence doivent donc être prises en compte. L’Anfr compte donc s'intéresser aux fréquences de 9 à 100 KHz.

Actuellement, la mesure de l’exposition aux ondes portent principalement sur les ondes téléphoniques. Le but final est de s’assurer que les ondes émises ne dépassent pas un certain seuil, que l’on peut qualifier de seuil de nocivité. Cela a été effectué récemment sur les compteurs Linky d’EDF. Ces derniers ont été jugés sûrs avec un niveau d’émission très faible.

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Pierre-Yves Coulbeaux

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