Exposition aux ondes radioélectriques : d’après l’ANFR les valeurs limites sont respectées

Lundi 9 octobre, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié son étude annuelle concernant l'exposition du public aux ondes radioélectriques. Ainsi, 2 993 lieux ont été analysées au cours de l'année 2016, à la recherche du taux d'exposition aux ondes électromagnétiques, aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux publics. Les conclusions du rapport sont encourageantes puisque les niveaux d'exposition du public aux champs électromagnétiques ont été jugés faibles. Selon l'ANFR, il est en effet de l'ordre de 0,38 V/m (volt par mètre) et donc très inférieur au seuil réglementaire. Les risques pour la santé seraient donc à priori très faibles.

Les français sont plus exposés aux ondes en milieu urbain qu'en milieu rural

D'après les mesures réalisées par l'ANFR, les niveaux d'exposition mesurés au cours de l'année 2016 demeurent relativement faibles. Surtout, ils respectent les valeurs limites réglementaires d'expositions. Ces mesures réglementaires vont de 28  V/m à 87 V/m selon la fréquence. Elles ont été décidées selon le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 qui fixe les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques. Or, les équipes de l'ANFR ont enregistré des niveaux d'exposition avec un niveau de champ médian de 0,38 V/m.

L'Agence précise que la moitié des résultats obtenus sont inférieur à ce champ médian et que seuls 10% des niveaux mesurés sont supérieurs à 1,4 V/m. Evidemment, on ne s'étonnera pas d'apprendre que les niveaux d'exposition aux ondes sont plus élevés en milieu urbain qu'en milieu rural. Les premiers sont exposés à 1,5 V/m alors que l'on comptera 0,90 V/m d'exposition pour les seconds. On notera également un niveau d'exposition extérieur plus élevé (1,9 V/m) qu’à l’intérieur (1,2 V/m).

Le téléphone portable est la principale source d'exposition aux ondes dans près de 60% des cas

Quels appareils contribuent le plus à la diffusion des ondes radioélectriques ? Les principales sources d’exposition mesurées sont la téléphonie mobile (TM), les services HF, le WiFi et les services de radiodiffusion FM. Le rapport de l'ANFR précise que dans 57% des cas, le téléphone mobile est le principal contributeur de l'exposition mesurée. En milieu urbain toutefois, ce chiffre baisse pour atteindre les 41%. En extérieur, le téléphone mobile est le principal contributeur dans plus de 72% des cas. Il est également intéressant de noter qu'aucune source importante n'est relevée dans 28% des cas en milieu rural. Aucune émission d'ondes n'est non plus relevée dans plus de 15 % des cas en milieu urbain. Il n'est pas étonnant d'apprendre que le Wifi est un contributeur intérieur important, dans 9% des cas. En extérieur cependant, il est enregistré dans moins de 1% des cas.

Par rapport aux résultats obtenus les deux années précédentes, l'ANFR estime que les niveaux d’exposition relevés en 2016 apparaissent stables.

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