L’État maintient son capital chez l’opérateur Orange

Héritage de la société France Télécom, l’État Français conservera ses parts chez l'opérateur Orange. C'est ce qui a été affirmé selon les dernières déclarations sur BFM TV.  Vestige de la nationalisation et du soutien public envers des entreprises, fin octobre les rumeurs allaient bon train au sujet d'un possible désengagement. Juste après le lancement du service Orange Bank, Stéphane Richard PDG de Orange vient de mettre fin aux bruits de couloirs.

Des parts stratégiques

En effet, le thème de la croissance était l'un des sujets de prédilection pendant la campagne présidentielle passée. Les considérations économiques, au niveau de l’État aussi bien qu'en interne dans les entreprises, sont définies comme des priorités. La volonté de se séparer d'un bon nombre d'actions de l’État dans les portefeuilles des entreprises était l'un des objectifs du Président de la République. Via la Banque Publique d'investissement, ainsi que via les parts directement détenues par l’État français, la part s'élève donc à environ 23% de soutien financier à l'opérateur.

BPIfrance est un mécanisme mis en place par l'Etat pour soutenir les entreprises, en plus des parts que l'Etat détient chez Orange.

La Banque Publique d'investissement soutient les entreprises françaises dans une stratégie d'intelligence économique dans un contexte mondialisé. Elle est donc chargée de soutenir les entreprises, de toutes tailles, particulièrement dans les secteurs innovants.

Mais d'après la déclaration de Stéphane Richard, PDG d'Orange, l’État devrait encore rester au capital de l'entreprise.

Un soutien incitatif pour une diversification des activités de l'opérateur

“Il n'y aura pas de décisions de descendre dans le capital d'Orange à court terme” selon une source relayée par BFM TV. Ainsi, la conservation des parts s'annonce à durée limitée car c'est bien dans l'idée un mécanisme incitatif que la Banque Publique d'Investissement soutient les entreprises. Par ailleurs, le secteur des télécoms est en pleine expansion. L'avenir d'Orange est donc conditionné par le succès ou l'échec de sa capacité à se renouveler. Cela passe par une diversification pérenne de ses différentes activités avec en ligne de mire, l'idée de pousser à l'international ces dernières.

Se diriger davantage vers l'international : l'un des objectif d'Orange.

Le célèbre opérateur mobile a lancé il y a quelques jours Orange Bank. La priorité est au maintien des investissements afin de garantir la croissance de l'entreprise. Pousser le groupe Orange à augmenter ses activités à l'international est aussi l'un des objectifs avant toute négociation, ou vente des parts de l’État d'après les spécialistes. Ainsi, dans le cas où la côte des actions remonterait en bourse, il n'est pas impossible d'imaginer la vente des parts de l’État chez Orange.

Un scénario dont les bases se dessinent depuis longtemps. Mais dont l'actualité a donc repoussé la réalisation prochaine.